« Pour les citoyens d'Ankh-Morpork, l'orthographe était pour ainsi dire en sus. Ils y croyaient comme ils croyaient à la ponctuation ; peu importait où on la plaçait du moment qu'elle était là. »
orthographe
C'est la faute de la faute !
Une des coquilles que je corrige le plus souvent est : « c'est de la faute à ».
La formulation s'étant déformée dans le langage courant, les gens sont souvent tentés d'ajouter les prépositions « de » au milieu et « à » à la fin.
Il vous faut donc écrire (et dire !) :
C'est ta faute.
C'est la faute de la société.
Anecdote :
Notons que l'ajout fautif de la préposition « à » a été banalisé par M. Victor Hugo et sa rengaine dans Les Misérables :
Je suis tombé par terre
C'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau
C'est la faute à Rousseau.
Et ça, c'est la faute de Hugo !
-rai ou -rais ?
Voilà une faute récurrente s'il en est ! Pourtant, il existe une astuce très simple pour choisir entre futur et conditionnel à la première personne du singulier.
Pour ne plus faire d'erreur, il vous suffit de mettre votre phrase à la troisième personne du singulier. Exemple :
Je prendrai un café, s'il vous plaît. / Il prendra un café…
Je prendrais bien un café mais je risque de ne pas dormir après. / Il prendrait bien un café…
Si vous entendez toujours le son « é », c'est du conditionnel et il faut donc ajouter un « s » à la fin, si vous entendez le son « a », c'est du futur et il n'en faut pas !
Remarque : Dans certains contextes, la nuance entre les deux temps est faible et l'un ou l'autre devient applicable, en fonction du sens que l'on veut donner :
Cette veste irait bien avec ta robe.
Cette veste ira bien avec ta robe.
Ici, pas de faute d'orthographe, seulement une légère variation de sens qui passe de la suggestion à l'affirmation.